Saint-Nicolas-d'Aliermont/fr: Unterschied zwischen den Versionen

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Honoré Pons]]. Avec [[Croutte, Mathieu-Félix|Matthieu Croutte]], son collaborateur, il lance la mécanisation du travail. L’Aliermont excelle alors dans la fabrication du mouvement dit « de Paris ». La pendule de Paris ou pendule de cheminée connaît un immense succès au milieu XIXe siècle. C’est le symbole d’une réussite sociale de la bourgeoisie industrielle.
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==Horlogers de  Saint-Nicolas d'Aliermont==
 
==Horlogers de  Saint-Nicolas d'Aliermont==

Version vom 22. November 2013, 18:05 Uhr

Rue Charles Antoine Croutte à Saint Nicolas d'Aliermont

Histoire

Charles-Antoine Croutte né 22 février 1699, était un horloger français de Saint-Nicolas-d'Aliermont dans la région de Dieppe, en Normandie. Il est le premier horloger répertorié dans cette ville qui deviendra ensuite un centre horloger réputé. Installés à Arques la Bataille en 1702, près de Dieppe, Charles Antoine Croutte et sa sœur Marie-Anne quittent les lieux en 1725, au décès de leur père Antoine Croutte, pour venir s’installer à Saint-Nicolas-d'Aliermont. Il s’installe alors au quartier dit du « Bout d’aval », en direction de Dieppe, quartier horloger de la commune. Saint-Nicolas-d'Aliermont dénombrait 38 chaudronniers en 1733, peu après son implantation, soit un habitant sur sept. Charles-Antoine Croutte utilise cette main d'œuvre qualifiée et bien approvisionnée. Il la fait travailler pour confectionner des pièces utilisées dans l'horlogerie, leur assurant de nouveaux débouchés commerciaux en plus de la marine dieppoise et des ustensiles de cuisine1. Père de douze enfants qui vont perpétuer son commerce, il forme de nombreux apprentis qui vont à leur tour implanter leurs ateliers dans le village. Les apprentis arrivent des villages d'Ancourt, Capval, Saint Aubin le Cauf, Saint Martin Église, Freulleville, Grèges, Londinières, de Dieppe et des départements de l'Oise, des Ardennes, de la Somme et de Paris. Le village, qui comptait huit ateliers d’horlogerie en 1750, en dénombre vingt-sept en 1789.

Suite à la Révolution, la commune connaît la misère et le chômage. En 1807 le Préfet de Seine Inférieure, M. Savoye-Rollin, et le Ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Nompère de Champagny envoient à Saint-Nicolas un jeune maître horloger parisien : Honoré Pons. Avec Matthieu Croutte, son collaborateur, il lance la mécanisation du travail. L’Aliermont excelle alors dans la fabrication du mouvement dit « de Paris ». La pendule de Paris ou pendule de cheminée connaît un immense succès au milieu XIXe siècle. C’est le symbole d’une réussite sociale de la bourgeoisie industrielle.

Dès la fin du XVIIIe siècle, pour répondre à la mobilité croissante de la bourgeoisie, l’horlogerie devient portative avec la création des pendulettes ou réveils de voyage. La maison la plus fameuse en Aliermont, est la Maison Couaillet. Observez les fines pendulettes aux riches décors et équipées d’étuis en cuir ou en tissu.

Armand Couaillet, une figure nicolaisienne Ouvrier chez Albert Villon, le fondateur des "Réveils Bayard" où il se perfectionne, il s’associe avec ses frères, Alfred-Alphonse Couaillet dit Ernest et Alphonse-Gustave Couaillet junior, dit Henri, en 1903 pour créer les Etablissements Couaillet Frères, fabricant de pendulette de voyage.

Horlogers de Saint-Nicolas d'Aliermont

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Liens externes


{[Catégorie:Français]]